La Nakba dans la littérature arabe
Abstract: 

«C’est à l’art de la nouvelle que les écrivains palestiniens auront d’abord recours pour consigner les actes de la tragédie de leur peuple. Plusieurs raisons à cela, dont une, capitale : le roman palestinien était encore balbutiant et l’écriture romanesque demande du temps et une longue préparation, tandis que la nouvelle répond plus rapidement à une situation d’urgence. Mais songeons aussi au fait que la mémoire éclatée qu’était alors celle des Palestiniens exigeait des écrits brefs, aptes à dire en une écriture fragmentée les moments les plus saillants d’une catastrophe et d’un exil.»