Khalil Raad, photographe à Jérusalem

Une critique des travaux des photographes européens du dix-neuvième siècle qui ont introduit la photographie dans le monde arabe et dont les photographies dégagent une vision méprisante du Proche-Orient. Vers la fin des années 1860, les habitants de la région commencèrent à réaliser leurs propres clichés. La production photographique locale s’intensifia à la suite de l’organisation par Isay Garabédian, patriarche arménien de Jérusalem, du premier atelier de photographie. Parmi les élèves des Garabédian, l’auteur cite le nom des deux frères Kevork et Garabed Krikorian. Ce dernier sera le principal concurrent de Khalil Raad, un photographe palestinien dont l’objectif a saisi événements et détails de la vie quotidienne, ainsi que la déclinaison familiaire de la présence des Palestiniens en Palestine entre 1980 et 1948.
Un catalogue général des photographies de Khalil Raad suit.